1 LA DESCRIPTIONS DES

1 LA DESCRIPTIONS DES

INFERTILITES

 

2 L’ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION

 

Mars 2005

DR TOURAME

 

 

Définition de l’infertilité d’un couple

 

Infécondité  

primaire

secondaire

 

Stérilité

 

1 couple sur 6 consulte pour des difficultés à concevoir

Un couple fécond a 25% de chances d’avoir un enfant à chaque cycle.

 

1)Description de la fécondation naturelle

Photos de Lennart Nilsson cf. Internet

 

 

2)Bilan d’un couple infécond

 

3)Mesures préventives avant tout traitement de Stérilité

tabac alcool drogues ….

maladies infectieuses  (rubéole toxoplasmose…)

 

 

Les causes et les facteurs de risques d’infécondité

Le temps :  2 ans = 24 mois

Fréquence des rapports

Causes féminines:dysovulations -mécaniques

Causes masculines :sécrétoires –excrétoires

Stérilités idiopathiques

 

Bilan  Feminin

Interrogatoire

Courbe de température

Bilan hormonal:FSH ,Oestradiol ,prolactine

Test post-coital

 

Hystérographie

 

Coelioscopie

 

 

Bilan Masculin

Interrogatoire

Spermogramme

Test de Migration Survie

Echographie Testiculaire

Examen par un urologue:Canal déferant

Caryotype

Mesures Préventives

Tabac

Alcool

Drogues

Maladies Infectieuses

Transmission d’une anomalie chromosomique

 

 

 

 

L’assistance médicale

à la procréation

Mars 2005

 

 

L’Assistance Médicale à la Procréation s’entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro ,le transfert d’embryons et l’insémination artificielle,ainsi que toute technique d’effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel.

1978 Louise Brown 1er bébé éprouvette

1982 Amandine 1er bébé éprouvette français

1984 1er embryon décongelé: Zoé Australie

1994 1er ICSI en France

 

Actuellement

11O OOO enfants sont nés

9000 NAISSANCES par an

50% ICSI

Taux de réussite 25% fiv  28% icsi

 

Description des techniques

 

Encadrement juridique et condition de mise en œuvre

 

Les risques et l’information des couples

 

Les résultats

Les questions ethiques

Induction de l’ovulation

Insémination artificielle

FIV classique

ICSI

 

 

Insemination intra uterine

 

Avec le sperme du conjoint IAC

 

 

Avec le sperme de donneur IAD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fécondation in vitro classique

 

 

Recueil d’ovocytes puis echoguidage

 

 

Au laboratoire le travail
de fécondation – Dr P Boyer

 

Fécondation in vitro classique

 

I C S I 

 

 

Devenir des embryons

 

Transfert in utéro à 48 H

Coculture et transfert différé

Congélation et conservation  (banques d’embryons)

 

 

Conditions de mise en oeuvre

 

Administrative  ; le couple et le consentement préalable à tout acte

 

Médicale  ;le bilan de stérilité  et les prélèvements sérologiques

 

La réunion de concertation pluridisciplinaire

 

Les risques et l’information des couples

 

1 Supportés essentiellement par la femme

2 Intéresse tous les stades du traitement:

-hyperstimulation(arrêt)

-ponction

-conséquences à long terme des médicaments hormonaux

3 Grossesses multiples et prématurités

 

Les questions éthiques principales qui se posent à chaque étape de cette pratique

 

indications médicales et demande d’AMP  : l’age des

futurs parents et l’acharnement thérapeutique.

 

Pb du à la technique elle –même ;notre comportement face à l’embryon disponible :

le nb d’embryons à transférer et la réduction,le cas de l’icsi, la congélation et le transfert post-mortem,le DPI,erreur de transfert.

 

Filiation ,AMP,secret d’origine: don de sperme,don d’ovocyte,accueil d’embryons.

 

Encadrement juridique

 

Loi  de bioéthique   de juillet 1994

Et du 6 août 2004

 Arrêté du 12 janvier 1999    Guide de « bonnes pratiques »

 

Les conditions communes
à toute AMP (1)

 

1994

 

Objet de l’AMP

Répondre à la demande parentale

Remédier à l’infertilité

Eviter la transmission à l’enfant d’une maladie d’une particulière gravité

Conditions

Notion de famille biparentale pour la prise en charge du futur enfant

Couple vivant

Un homme + une femme

En âge de procréer

Mariés ou vie commune d’au moins 2 ans

Consentant préalablement au transfert d’embryons

Entretiens préalables

Entretiens particuliers avec les membres de l’équipe pluridisciplinaire

Objet : informer le couple sur les possibilités de réussite et d’échec, sur la pénibilité des techniques, vérifier la motivation du couple

À l’issue du dernier entretien, un délai d’1 mois doit être imposé au couple qui doit ensuite confirmer sa demande par écrit.

Remise d’un dossier guide descriptif des techniques, des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’AMP et à l’adoption.

 

2004

 

Objet de l’AMP

L’AMP peut également être utilisée afin d’éviter la transmission d’une maladie d’une particulière gravité à un membre du couple (VIH,…)

Conditions

L’insémination ou le transfert d’embryons sont interdits en cas 

Décès d’un des membres du couple

Dépôt d’une requête en divorce ou séparation de corps

Cessation de la communauté de vie

Révocation écrite du consentement par l’homme et (ou)

Entretiens préalables

Une équipe dite « clinico biologique pluridisciplinaire » procède aux entretiens

 

Ces entretiens permettent également d’informer le couple sur les effets secondaires de l’AMP ainsi que sur les risques à court et long terme, sur la pénibilité et les contraintes.

(art L 2141-2 et L 2141-10 CSP)

 

 

 

 

 

Le recours à un tiers donneur

2004    Elargissement

 

En cas de risque de transmission d’une maladie d’une particulière gravité à l’enfant ou à un membre du couple

Lorsque le couple, dûment informé, renonce à recourir à l’AMP au sein du couple (cad en pratique avec sperme du conjoint) en particulier si le couple renonce aux techniques lourdes d’AMP. Cette option permet de ne pas imposer certaines techniques telles que l’ICSI.

… le donneur doit simplement avoir déjà procréé

… le recours aux gamètes d’un même donneur peut aboutir à la naissance de 10 enfants au maximum

 

Cryoconservation des ovocytes et des spermatozoïdes

 

« Art. L. 2141-11. - En vue de la réalisation ultérieure d’une assistance médicale à la procréation, toute personne peut bénéficier du recueil et de la conservation de ses gamètes ou de tissu germinal, avec son consentement et, le cas échéant, celui de l’un des titulaires de l’autorité parentale, ou du tuteur lorsque l’intéressé mineur ou majeur fait l’objet d’une mesure de tutelle, lorsqu’une prise en charge médicale est susceptible d’altérer sa fertilité, ou lorsque sa fertilité risque d’être prématurément altérée. »

 

Préservation des capacités procréativesde jeunes filles voire de petites filles atteintes d’affections graves mettant leur vie en danger et dont le traitement risquerait d’entrainait une stérilité définitive.

 

Nouvelles dispositions en DPI

 

Extension de réalisation lorsque la maladie est identifiée chez les ascendants (pas seulement chez les parents)

Possibilités de recherches sur les embryons porteurs de l’anomalie

Extension du DPI à titre expérimental dans le but de concevoir un bébé indemne de la maladie génétique recherchée ET compatible immunologiquement avec un frère ou une sœur aîné atteint en vue de le(la) soigner : « Bébé médicament »

 

Sort des embryons humains conçus in vitro –le projet parental

 

Devenir du projet parental

 

-consultation des 2 membres du couple chaque année

-la loi ne précise pas les causes de l’abandon du projet parental (séparation, désaccord, mésentente…)

-en cas de décès d’un membre du couple la loi fait obstacle à poursuivre le projet

 

Conséquences de l’extinction du projet parental

 

« accueil de leurs embryons par un autre couple »

« recherche sur leurs embryons »

« arrêt de la conservation »

 

Recherche sur l’embryon
art 25-art L 2151-5 et suivants

 

Autorisations de recherches sur l’embryon et les cellules embryonnaires : principe de l’interdiction maintenu mais moratoire positif de 5 ans

A titre exceptionnel, autorisation d’études ne portant pas atteinte à l’embryon si consentement du couple

Recherches autorisées par ABM si susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et ne pas pouvoir être poursuivies par une méthode alternative d’efficacité comparable

 

Conclusion

 

« le médecin qui s’en tiendrait au seul moment juridique de le décision se bornerait à vérifier l’accord entre ce qu’il décide et ce que le Droit lui permet. Seule une compréhension philosophique du fondement des règles du Droit peut situer la justification de la décision médicale sur le terrain de l’ethique »

 

 P. Le Coz  p. 35« Le moment philosophique de la décision médicale »2004 L’Harmattan